Acheter "Le Jumeau Perdu"
Et ce poème-ci, même s'il me plaît beaucoup moins (il est bancale, les rythmes sont boiteux), il montre bien où j'en étais à la fin de ma période de production poétique, en 2008. Depuis, j'ai du mal à écrire des poèmes. C'est comme si je n'en voyais plus l'intérêt...
J'ai replongé dans mon dossier "poésie", que j'ai à peine touché depuis 2008. Des poèmes en attente de lecture... La majorité sont à jeter, j'étais déjà sur le déclin, mais il y en a quelques uns qui valent le détour. Celui-là a un rythme qui me plaît. Il faut dire que je retourne vers l'alexandrin, après l'avoir boudé toute ma jeunesse car je le trouvais trop long et trop lourd.
Je n'ai pas eu une seule seconde à consacrer à la littérature depuis la rentrée. Vous l'avez compris, je suis prof... et prof de sciences, qui plus est ! J'ai aussi beaucoup de projets concernant les géosciences, mon autre passion, et ils m'ont accaparée jusqu'à cette semaine de vacances. Je retrouve un peu de temps à consacrer à la culture artistique : un chouette roman policier qui se passe à Giverny, un salon du livre d'automne où des auteurs jeunesse venaient présenter leurs ouvrages, et un concert pédagogique au conservatoire avec des pièces d'alto seul et des duos piano - alto.
Journée à Giverny, fief de Claude Monet, un village haut en couleurs qui respire l'impressionnisme. Mais il est aussi blindé de monde... Alors nous sommes sortis des sentiers battus, et nous avons atterri dans une galerie de peinture présentant l'exposition "Les jardins d'Alennott". Cet artiste peintre indien présente des peintures superbes de son propre jardin et nous avons été très bien accueillis. A faire !
Mais le retour à sa terre, son Heimat, comme disent les allemands, terme signifiant bien plus que "chez-soi", la terre rouge de Tara du père irlandais de Scarlett dans "Autant en emporte le vent", celle qui coule dans les veines, qui nous a vu grandir et pour laquelle on se bat, celle qui est chantée par Nino Ferrer dans "le sud"... Heureux ceux qui ont un Heimat, qu'il soit dans le sud ou non !
Ebony Cello, mon roman imprimé en A4, police 12, proprement relié... Les connaisseurs comprendront que cela préfigure un envoi imminent à des maisons d'édition. Alea Jacta Est
Drôle d'expérience ! Odorante, un peu collante, mais plaisante...
Laura est née à Granville, alors j'y suis partie de nouveau, seule, pour me vider la tête et commencer à corriger Ebony. Promenade sous la pluie pour respirer l'air de la mer puis, motivée à bloc, je suis allée travailler à l'hôtel pour reprendre les suggestions de mes généreux relecteurs ! Au boulot, l'auteure !
Mon vrai travail m'accapare beaucoup en ce moment, la littérature est mise de côté... J'attends la visite à mon "avocat du diable", à la mi-juin, pour reprendre Ebony, retravailler le texte... et mon égo par la même occasion ! Mais je n'oublie pas la création artistique : pendant mes sorties de terrain (biodiversité, géologie...), Monet et ses coquelicots m'ont rappelé que la science et l'art sont souvent intimement liés.
Pendant qu'Ebony conquiert lentement les cœurs de ceux qui la découvrent, moi, je suis allée à la rencontre d'une autre muse de la beauté féminine : la Vénus de Willendorf, au Muséum d'Histoire Naturelle de Vienne. Datée d'environ 29500 ans, cette petite statuette toute en rondeurs suggère un culte envers le corps de la femme, porteur de vie.
«Je trouve ton style très fluide, son rythme est adapté au récit et vif, collant à la vie, aux événements, aux évolutions évoqués. Il en émane une énergie qui ressemble souvent à celle que tu dégages. Les problèmes de société qu'Ebony soulève sont intéressants, actuels, profonds et forts. D'où sa richesse humaine. Bravo ! Je suis fière de toi!»
Ce plaisir toujours intact de recevoir son exemplaire papier ! Ebony Cello dans mes mains. Même si ce n'est qu'un prototype en quatre exemplaires, c'est tellement émouvant... Maintenant, je vais l'envoyer à une amie, ex-enseignante de lettres et férue de lecture, pour un avis littéraire, et à un violoncelliste professionnel, également grand lecteur, pour un avis musical.
J'ai terminé l'écriture de mon deuxième roman il y a quelques semaines. Après une relecture attentive de ma part pour traquer les coquilles et erreurs, je vais le faire imprimer sur Coolibri, afin de l'envoyer à deux relecteurs de confiance, pour vérifier que je n'ai pas fait d'erreur de fond...
Une vieille casquette retrouvée dans le grenier de la maison familiale, et me voilà transformée avec un look d'auteur rétro... Mais selon certaines sources, je ressemblerais plutôt à un vieux breton (pour lequel j'ai écrit un poème d'ailleurs), la clope en moins, mon pépère de la Pointe du Raz ! Verdict ?
J'ai retrouvé l'original des "Très riches heures de Manourk, duchesse du Quercy, chronique de la Renaissance en Pays d'Oc, MDCXV". Œuvre écrite par mon grand-père, enluminée, peinte, dorée... Un document de très grande valeur sentimentale... Qui raconte l'histoire de Manourk, mon ancêtre hypothétique, qui relève son pays des guerres de cent ans et part en Italie à la recherche d'un renouveau artistique !
C'était bien parti, mais je me suis arrêtée là. Le moment que je n'aime pas vraiment : tout devient flou, je perds les contours, ça bave de pigments, j'ai peur de ne pas réussir mon dessin... Il y a toujours un moment de flottement, dans la construction d'un dessin aux carrés-conté..
33% des frais initiaux couverts par les ventes... Je suis un peu déçue, mais surtout par mes capacités de promotion. Heureusement que ma maman est là pour assurer les ventes. Bilan humain : c'est vraiment chouette de publier un bouquin ! Plein d'échanges, de retours, de conversations que j'aurais pas eues autrement et un agréable sentiment de laisser une petite partie du bouillonnement de mon cerveau après moi
"J'avais eu la bonne idée d'aller me perdre dès le samedi matin à Boulogne, non pas que Boulogne y soit pour quelque chose, mais ce choix (le départ précipité) résulte du constat fait aux précédentes vacances que couper vite permettait d'entrer réellement dans ce temps de vacance. Et pour se retrouver, il faut bien se perdre un peu ... et là, Boulogne aide" (φ)
Petite pensée pour un poète qui aurait eu 53 ans demain et dont l'humour, la joie de vivre, les sautes d'humeur, les disputes, la gentillesse et l'égoïsme me manquent. Ce sont les qualités qui font qu'on apprécie une personne. Ce sont leurs défauts qui nous manquent le plus quand ils nous quittent.
Qui, de la muse ou du poète, créé l'œuvre ? Est-ce celui qui l'écrit ou celle qui l'inspire ?
Que se passe-t-il lorsque la muse quitte le poète ? L'œuvre disparaît-elle avec elle ?
Manourk s'en est allée.
Une drôle de muse qu'était ma grand-mère. Une muse à l'opposé de l'image qu'on en a.
On l'imagine frêle et douce, assise face à son feu... Manourk était tout, sauf frêle et douce.
Elle était forte, directive, peu démonstrative et parfois dure. Mais elle était sa muse.
J'ai vu le poète, debout, fragile, seul, perdre une partie de son âme. C'était déchirant.
Manourk s'en est allée.
Ce nom que je lui ai emprunté pour écrire me semble soudain être une lourde responsabilité.
Celle de perpétrer l'histoire de la muse mais aussi l'âme du poète, dont je me sens plus proche.
Il m'a légué ses talents : l'écriture, le dessin, la peinture, et l'esprit scientifique cartésien.
Mélange unique, digne des grands esprits de la Renaissance, que son histoire raconte si bien.
Manourk s'en est allée.
Vive Manourk !
Je récidive avec la chaîne de Florian Allain , mais comme auditrice hier soir. J'ai particulièrement apprécié l'intervention de Benjamin Audoye qui m'a appris plein de choses sur l'utilisation de Facebook et des réseaux sociaux en général pour les auteurs qui souhaitent se démarquer. Je suivrai ses conseils, encore merci.
Très belle expérience hier soir en compagnie de Sonia Robinard, Florian Allain, Benjamin Audoye et Armand Bernardi ! J'ai découvert un auteur qui nous fait plonger dans un univers très poétique, historique et politique à la fois, et des animateurs / chroniqueurs qui aiment faire partager leurs découvertes littéraire. ENCORE MERCI ! Pour voir le replay, rendez-vous sur la chaîne YOUTUBE :
La librairie indépendante l'Esperluète à Chartres accepte de me prendre quelques livres en dépôt-vente. Les affaires reprennent ! J'espère que les chartrains se retrouveront dans cette histoire qui se passe dans leur jolie ville !
Un nouvel article de blogue (avec l'orthographe du Québec, bien entendu) pour Laura ! Un grand merci à Lynda pour son avis positif et ses recommandations sur Facebook et Babelio. Note : attention, le commentaire spoile un peu l'intrigue !
... Mais non publié. Il relate une amitié qui a balbutié, qui est passé par des moments très difficiles, mais qui a fini par s'épanouir d'une étrange manière. C'est un récit très personnel... sans doute trop pour être publié pour le moment. J'ai donc imprimé quelques exemplaires pour moi en attendant l'inspiration quant à la destinée de ce texte. Mais φ aimait trop faire de belles rencontres pour rester ainsi enfermé dans un placard. Que faire ? Quelques extraits sont disponibles...
Mon dépôt-vente à Marcilhac marche très bien : ma libraire préférée me vend des ouvrages avec énergie. J'ai atteint le quart du remboursement de ma dette grâce à elle ! Petit clin d'œil à mon "ancêtre" Manourk, qui faisait déjà des salons littéraires à la Renaissance dans le Quercy.
Mon coup de cœur : les coquelicots de Monet. Après avoir visité ses jardins a Giverny, c'était presque obligé de flasher sur les fleurs qu'il savait si bien peindre...
Ma bouquiniste préférée, Gisèle Boutonnet, a accepté de prendre une douzaine d'exemplaires du "Jumeau Perdu" pour faire un point-relais lotois ! Avis à la population ! Vous êtes dans le coin ? Rendez-vous à Marcilhac-sur-Célé ! Contactez-moi !
Voici Manourk, la vraie ! J'ai retrouvé l'œuvre de mon Grand-Père : l'histoire qu'il a écrite, enluminée et illustrée, relatant "Les très riches heures de Manourk, duchesse du Quercy" pendant la renaissance. Un document magnifique et un très bel héritage.
Quel parcours du combattant, l'auto-édition... Il faut être auteur, mais aussi commercial, communiquant, démarcheur ! Une vraie entreprise ! En fait, écrire, c'est très facile, comparé au reste. La libraire a accepté de me prendre un exemplaire qu'elle va lire pendant les vacances. La dernière fois, la libraire "La Rose des Vents" a été super enthousiaste et il m'ont pris 5 exemplaires en dépôt, dont 3 déjà vendus. Espérons que ça marche aussi à "L'Esperluète" !
Une nouvelle partie dans la page "jumeau perdu" ! J'y ai posté tous les commentaires reçus, amis, familles, pros... N'hésitez pas à m'envoyer vos commentaires que je puisse les inclure !
Laura se sent de plus en plus mal, elle est à fleur de peau, elle encaisse encore et encore puis la cocotte minute explose... La colère, la frustration tout y passe... Son mari, l'homme qu'elle aime le plus au monde est aux abonnés absents à cause de son travail de chercheur. Ses jumeaux de 4 ans lui prennent toute son énergie et tout son temps libre la semaine, le week-end et les vacances... Mais de quoi se plaint-elle avec toutes les vacances qu'elle a en tant que prof au lycée... Cette phrase elle ne la supporte plus...
C'est auprès de Stéphane, collègue et ami et d'Andy qu'elle trouve du réconfort et une oreille attentive... Après avoir été poussé un bon moment elle décide de sauter le pas et de franchir les portes d'un cabinet de psy... Grâce à cette psychothérapie elle va connaître le fond du problème et c'est toute sa vie qui va être bouleversée...
Un roman impossible à lâcher. Jusqu'au bout du bout j'ai cru que l'auteure nous dévoilerai un secret mais non rien de rien...enfin jusqu'à cette phrase finale ... Des claques j'ai voulu en donner, des larmes j'ai versé... Merci pour ce très très bon moment de lecture.
T'apprivoiser, Ebony, te faire grandir dans ma tête, le temps qu'il faudra. J'irai à Paris, j'irai sur tes traces. Je demanderai à des musiciens de me décire ton univers, et je découvrirai ton monde. Alors, je t'écrirai et le monde te découvrira
Voici mon retour de lecture sur le jumeau perdu de Manourk
Le jumeau perdu est un roman qui nous fait découvrir Laura, une jeune femme comme tant d'autres. Mariée à un homme qui l'aime (même s'il a un travail très prenant et est souvent absent) ; maman de jumeaux, elle a un travail, une vie plutôt agréable. Malgré tout, elle ressent un énorme mal-être qui empire jour après jour. Quand la psychologue (qu'elle accepte enfin de consulter) lui parle du syndrome du jumeau perdu, Laura ne comprend pas. On ne lui a jamais parlé qu'elle aurait pu avoir un jumeau.. Alors, elle enquête.
Laura est une femme touchante. Elle est tourmentée, il y a quelque chose qui ne va pas. Elle a toujours ressenti de une gêne vis à vis de sa petite soeur, de la jalousie disent ses proches. Un rejet plutôt, selon la psychologue... Et si les choses n'étaient pas ce qu'elles semblent être ?
Cette histoire de jumeau perdu c'est fou n'est ce pas.. Et pourtant, il y a bien un truc qui ne va pas chez Laura.
J'ai trouvé le sujet très bien abordé, avec une grande justesse, beaucoup de pudeur.
Laura m'a énormément touché, tout en m'agaçant aussi un peu par moment car je l'ai trouvée très dure vis à vis de son mari. Certes celui-ci a tendance à faire passer son travail avant sa femme et ses enfants.. Mais vu son travail, il fallait un peu s'en douter. Il ne l'a pas prise en traître.
J'ai aimé les différentes rencontres faites par Laura, une amitié qui en découle. Et cette fin, avec une phrase qui m'a fait sourire et dire : Je m'en doutais !
Le jumeau perdu est un très joli roman, que je n'oublierais pas de sitôt et qui mérite cinq étoiles.
That is the question... Je ne peux pas m'empêcher d'analyser les chiffres de mes ventes ! Comme tout parcours en auto-édition, le premier challenge est de rembourser l'investissement. Je suis encore loin d'en vivre, mais lentement, sûrement, Laura conquiert les cœurs
Hier, 2h de travail pour faire les rushs de ma vidéo. Voici mon studio ! Caméra, micro, les anti-sèches accrochées à la fenêtre. Tout était millimétré. Montage prévu la semaine pro !
Contre toute attente, Windows Movie Maker est un bon outil de montage vidéo... Mon ordinateur (une sorte de Trabant de l'informatique) gère plutôt bien ce logiciel gourmand en énergie et son fonctionnement est assez intuitif. Il ne reste plus qu'à refaire mes rushs... La technologie est là ; maintenant, il faut améliorer le jeu de l'actrice principale !
Beaucoup de mes lecteurs me disent qu'ils n'avaient jamais entendu parler du syndrome du jumeau perdu avant de lire mon livre et que cela les a fait réfléchir. Je suis contente de ce retour car c'était l'un des objectifs de mon roman : faire connaître ce syndrome de façon plus légère, grâce à une histoire. Je m'exprime beaucoup plus facilement dans le biais de la fiction...
Je tente de faire une vidéo de présentation de mon bouquin. Et bien, je vais vous dire un truc... Ça a l'air facile, comme ça, à voir les gens sur Youtube, mais en vrai... Ce n'est pas facile du tout !
Un poème qui ne figure pas dans mon recueil, mais que j'ai écrit peu après.
Je vous présente Ebony. Ebony Queen, ma reine d'ébène, mon violoncelle noir.
Une façon de m'approprier mes futurs personnages est de les dessiner, de chercher leurs expressions, leurs postures, leurs faiblesses exprimées lorsqu'ils sont livrés sur le papier... Ce pastel a été un long travail et j'aimerais écrire l'histoire de cette femme un jour. Mais... Sans doute pas tout de suite !
- Les enfants, taisez-vous !
Rien à faire, ils ne m'entendaient même pas. A l'étage, leurs pas tapaient sur le plancher et cela résonnait dans toute la maison. J'en avais mal à la tête. En passant devant le miroir, je me regardai avec colère : mes yeux étaient cernés, j'avais pris beaucoup de cheveux blancs depuis quatre ans et des rides de contrariété étaient apparues aux coins de mes yeux et de mes lèvres. J'avais à peine trente-cinq ans et j'avais l'impression d'avoir vieilli de dix ans depuis mon trentième anniversaire. A cette vitesse-là,...